Trois moyens de combattre la chaleur l’été

The Walking Dead s’invite chez les Vikings

Pour les joueurs qui recherchent une expérience vidéo-ludique soignée dans laquelle les choix du joueur ont une réelle importance, je ne peux que conseiller vivement de tenter The Banner Saga sur PC, série mêlant habilement tactical-RPG et expérience narrative « à la Telltale ». Dernier volet d’une trilogie débutée en 2014, le troisième opus sorti à l’été 2018 vient clore les (més)aventures d’une caravane de réfugiés plutôt hétéroclite, mêlant Vikings, Géants (les superbes Varls) et autres créatures, fuyant sans cesse le fléau des Dredges, créatures de pierres qui déferlent sur le monde. Le point fort de cette série, outre son écriture soignée et une direction artistique enchanteresse, c’est sans doute son ambiance oppressante et haletante : à la tête d’une caravane contenant guerriers et civils, qu’il faut nourrir et protéger des Dredges, chaque heure compte. Chacune de vos actions coûte du temps, et la maigre avance qui vous sépare de ces créatures est tout ce qui vous protège de la mort. Sueur et dépression garanties.

Toutes les plages ne sont pas faites pour bronzer

Ah, l’Antarctique ! Ses glaciers, ses manchots, sa blancheur immaculée, ses manchots , ses pingouins, mais aussi ses manchots ! Qui ne rêverait pas un jour de poser le pied sur ce sol presque vierge de toute civilisation humaine ? Ou, pour les plus dubitatifs, qu’est-ce qui peut bien amener une personne à vouloir se perdre dans ces contrées dénuées de réseau ?
C’est justement le genre de questions que se pose cette série d’animation, sorte de « road-movie initiatique » dans lequel quatre jeunes filles, toutes animées par un objectif différent, vont néanmoins faire leur possible pour franchir les océans à destination du dernier continent. Un peu barrée, parfois mignonne, mais aussi émouvante, cette série prouve que dans chaque entreprise, le chemin emprunté est aussi important que l’objectif. Une jolie histoire en treize épisodes qui parle de destin, de volonté, d’amitié, un peu de science, mais aussi et surtout de manchots.

La Marche de l’Horreur

… Aaaaah, l’Antarctique ! Ses glaciers, ses manchots, ses cités extraterrestres, ses mancho-
-Attendez, quoi ?
Eh bien oui, avant d’être le terrain de jeu des scientifiques en 2018, et bien avant que Carpenter adapte The Thing pour le grand écran, l’Antarctique c’est aussi le terrain d’expérimentation de Lovecraft, qui trouve que c’est le trou paumé idéal pour toute civilisation un peu bizarre souhaitant prospérer en tout quiétude. Vous aurez aussi compris que cette nouvelle ne date pas tout à fait d’hier, de 1931 pour être un peu plus précis, ce qui ne l’empêche pas de demeurer encore aujourd’hui un classique indémodable du roman d’horreur/science-fiction. Je conseille sa lecture à tout le monde, car quoi que l’on pense de l’œuvre du « Père de l’Indicible », elle a indubitablement marqué la culture populaire du XXe et XXIe siècles : un must-read absolu pour tous ceux qui s’intéressent aux grands noms de la littérature.